samedi 9 juin 2007

AGADIR, les pieds au Paradis



AGADIR, les couleurs d'une renaissance

15 secondes! Une éternité de souffrances et de deuils figés dans quelques petites lampées de temps. Le malheur s'est abattu sur la ville d'Agadir joliment galbée dans une magnifique baie. Son destin fut scellé peu avant minuit en ce 29 février 1960. Un tremblement de terre... 15 000 morts ensevelis, voire plus.
De la Casbah, on voit le stigmate, la félure de la terre qui causa l'anéantissement de la belle ville. Détruite? Elle fut aussitôt reconstruite. Agadir est donc aujourd'hui une ville moderne dont le béton suit sagement les contours de la boucle naturelle créée par l'Océan Atlantique.

Certains trouveront la ville fade, victime de la reconstruction dans la modernité et, pire, grouillant de touristes. Certes, elle n'a pas le côté typique de Marrakech ou de Meknes. Mais il fait bon vivre à Agadir. Se promener le long du front de mer qui me rappelle celui de Royan est un langoureux plaisir. Voir chaque jour le soleil plonger dans l'océan est un grand moment de poèsie. Suicidaire, le soleil? Mais non. C'est pour mieux renaître et nous proposer de l'accompagner dès le lendemain. Et de faire comme lui: nous lever et nous coucher... éternellement.

Elle est la 1ère ville touristique du Maroc. Le soleil qui y brille 300 jours par an, l'indolence qui nous happe, les couleurs ocre de l'astre du jour en déclin, et... l'appel du Grand Sud Marocain. Autant de raisons d'y aller et de forger son propre jugement.

Et puis il y a le grand projet du Roi qui vise à faire sortir de terre une nouvelle station balnéaire à 20 km de la ville, à Taghazout. L'endroit fait partie de l'un des 6 sites du plan Azur choisis par sa Majesté Mohamed VI pour développer le tourisme. Le petit village voisin, Tamraght est directement concerné par cette évolution: 2 golfs en projet, hôtels de luxe, promenades...Un petit village calme et paisible coincé entre mer et montagne va soudainement subir une radicale transformation. L'endroit est suberbe. Les lueurs du soleil viennent lécher une plage encore sauvage et dessinée par les reliefs de la côte qui y décrivent une anse superbement dominée par la montagne. Le potentiel y est grand.
Quelques investisseurs, connaissant le mouvement, l'ont anticipé. Des appartements, des petites villas se construisent dans une floraison constante. Les premières pierres de l'ensemble ont déjà été posées.
Dans ce contexte, une petite villa sera proposée à la location à partir du mois de décembre. Semaine à prix attractifs. Jugez-en.
Une villa entre mer et montagne: Quad ou surf ? Equitation ou baignades?
Une grande porte en fer forgé laisse entrevoir une enfilade de villas articulées dans un jardin d'où jaillissent à profusion bougainvilliers et palmiers. Un bel échantillonage des couleurs uniques que ce sol du Maroc saît donner à l'homme pour comtempler, sentir et apprécier la variété des couleurs offertes par dame nature. Une pelouse bien verte rigoureusement entretenue est découpée pour laisser éclore une piscine. L'oeil est immédiatement séduit, observant sans fin les variétés florales aux multiples couleurs et le bleu scintillant du point d'eau, les 9 bungalows bien alignés et les palmiers qui se dressent avec fierté dans une érection sans reproche. Le tout à près de 100 mètre de la plage. Sous les palmiers la plage...en prise directe.
Un marocain affable s'affaire en permanence. Il faut dire qu'il cumule plusieurs titres: gardien, c'est lui qui nous ouvre grand le portail et nous fait garer sur des emplacements sécurisés. Prenant le sécateur, il se transforme en jardiner qui coupe, arrose et veille à maintenir intactes les couleurs qui irrisent l'espace. Il maintient également avec rigueur les équilibres chimiques de la piscine.
Affecté exclusivement à l'ensembe des villas, il possède un petit abri près de la porte lui permettant de surveiller sans faillir la moindre allée et venue. Son chien dort tranquillement sur la pelouse, à l'ombre d'un palmier et adresse un regard distrait et confiant vers le visiteur. De temps en temps, il vient vers les nouveaux venus pour guetter une carresse. Même "Max", c'est son nom, semble prendre avec sagesse toute la mesure du temps qui semble imposé dans cet ensemble de repos et d'évasion.
La villa offre une aire d'expression et de vie de 80 mètres carrés. Une petite terrasse, un vaste salon salle-à-manger qui se termine par une cuisine américaine, et une chambre en rez-de-chaussée. De quoi vivre bien, très bien, dans un espace conçu pour la quiétude et le repos.
Mais le mieux reste à venir... la terrase à laquelle conduit un escalier présente la même superficie que le bas de l'édifice. Soit 80 mètres carrés supplémentaires, véritable aubaine pour profiter des perspectives et se créer une qualité d'existence appréciable.
Table et banquettes en mosaïques marocaines permettent de prendre petits déjeuners et bien plus encore, tout en profitant de la splendide vue sur la plage, de voir des chevaux caracoler en liberté, de virevolter par l'esprit avec des Quads qui vagabondent sur les dunes, de frémir avec des surfers qui brâvent crânement les vagues.
Car cette baie, peu fréquentée, jouxte un club d'équitation et est célèbre pour une activité sportive qui lui ont conféré le nom de "plage des surfers".
Le regard goûte à l'infini le plaisir de voir l'océean qui lui tend la main et savoure le désir des rouleaux créés par la mer à prés de 100 mètres de lui. La baignade dans l'océan à quelques enjambées ou bien celle de la piscine?
Et la perspective de superbes couchers de soleil accompagnent le couscous que l'on savoure religieusement le soir, sous les étoiles. Ces couchers du dieu "Râ", qui ont tant contribué à faire la réputation du Sud du Maroc.
Derrière, à l'opposé de l'Océan, se dresse la montagne, silencieuse. Son mutisme et sa majesté ajoutent encore quelque chose d'impalpable, de mystérieux à la force tranquille qui se dégage de cet îlot de terre ceint d'un mur en pisé. Dans ce petit village de Tamraght, les éléments naturels semblent s'être donnés rendez-vous pour créer de l'harmonie, une perfection environnementale entrelassant subtilement l'eau, la terre et la pierre. Le soleil n'a plus qu'à déployer sa légendaire ambition et son exceptionnel savoir faire connu pour faire vivre le tout, en multipliant à l'infini les tonalités chaudes et vives. Le rayon généré par l'astre se multiplie dans une myriade de particules vibionnant de couleurs et de teintes.
N'oubliez pas le nom de Tamraght. Les voisins directs de la villa? Des notables de Casablanca et, à quelques petites encablures, le Roi d'Arabie Saoudite en personne... Le centre du petit village, à 500 mètres, permet d'acheter toutes les denrées nécessaires à des prix trés appréciables. Il est donc indispensable d'avoir un véhicule personnel pour se ravitailler et pour profiter pleinement des potentialités environnantes. Les tarifs de location de voiture permettent à celui qui n'aura pas eu l'audace de venir jusque là en voiture de trouver réponse à son besoin.
Révons...

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Well written article.