mercredi 31 décembre 2008

Contrastes de Fêtes
Après avoir été sous les feux de la rampe, promené moult et moult fois sa bonhommie souriante dans nos rues, le héros incontesté d'une nuit de magies s'est retiré. Mission accomplie !
Etonnant phénomène, illustration du temps qui passe et qui relègue sans délai le présent dans le passé. Clip suivant ! Ainsi va la vie...
Après avoir joué à saute mouton sur les cheminées du monde entier, le Père Noël est désormais ringardisé, intermittent d'un spectacle éphémère qui a apporté cadeaux et joies familiales. Le temps ne suspend pas toujours son vol !
Les petits souliers retrouvent leur vocation initiale, le sapin perd ses paillettes vertes, le petit Jésus, lui, est toujours dans la crèche, attendant les Rois Mages.
Las ! Sur la terre qui a vu naître le fils de Dieu, ses fils et ses filles s'entretuent clamant férocement l'expression de 2 légitimités qui semblent inconciliables.
Comment des enfants peuvent-ils naître en portant en eux la haine de l'autre, en haïssant le frère, en pérennisant une guerre qui produit toujours les mêmes effets désastreux : la mort et la désolation, les pleurs et d'innocentes victimes. Toutes les générations à venir seront-elles condamnées à entretenir ce feu meurtrier ?
Où es-tu, sauveur du monde?
Nous sommes gavés de ces images indécentes d'obus et de larmes qui se succèdent sous nos yeux tandis que nous préparons la table du réveillon et que nous chambrons le vin... Pour que le fruit du travail de l'Homme dégage toute sa saveur et nous transmette la subtilité de ses arômes.
L'Homme peut donc produire de doux bienfaits et inscrire ses pas dans une démarche créatrice. Comme les 2 faces d'une même médaille qui nous renvoient à une dualité permanente qu'il convient de tenter de dépasser.
Alors, dépassons nous... Et soyons tous des porteurs d'espoir dans notre quotidien. Diffusons des ondes positives et générons de fructueuses attirances cosmiques.
« Puisque la haine ne cessera jamais avec la haine, la haine cessera avec l'Amour » - Bouddha-
BONNE ET HEUREUSE ANNEE 2009

lundi 29 décembre 2008

Du "9"

LE PASSAGE

Naviguer sur les nombres
Et hisser haut la voile
Abandonner les ombres
Pour caresser l'Etoile

L'année s'évanouit
Dans l'Amour délité
Elle pousse un dernier cri,
Se noie dans le passé

Le Huit est oublié
Ses jours étaient trop noirs
Du Neuf est annoncé
Et scintille d'espoirs

Les chiffres s'enchevêtrent
Dans la chaîne du temps
Les âmes se déchainent
Et chantent infiniment

Sous la voûte étoilée
Scintille une lueur
Qui promet des nuitées
Accouchant de bonheurs

Le pas toujours alerte
Vise des temps meilleurs
Nourrie de sève verte,
La flèche touche le coeur

La Vie triomphe en tout,
Et enterre la nuit
Son tourbillon qui bout
Epouse le temps qui fuit.

mercredi 24 décembre 2008

Reflets

LE SOURIRE

Le sourire de l’enfant
S’est posé sur mon cœur.
Il illumine le temps
Et m’offre sa chaleur

Reflet de la Beauté
D’une candeur juvénile,
Miroir de l’être aimé,
Il rappelle l’idylle

Gardien de la mémoire
D’un bel amour passé
Il m’implore de croire
Que tout cela fut vrai

mardi 16 décembre 2008

"Annus Horribilis"


Une année…

16 décembre… Une année déjà !

Une année 2008 qui s’achève tristement sur fond de crises et d’incertitudes. Une année qui emporte avec elle ses souffrances, ses drames, ses désunions, ses lugubres cortèges de tragédies, de larmes et de haines.

Que cette frontière du temps s’estompe vite et bien, et disparaisse loin derrière nous. Que les sirènes de la vie aient raison des tumultes, nous propulsant vers les soleils demandés pour 2009…


Même le pays des dieux est en proie aux affrontements et aux incompréhensions.
Du haut de son Olympe, Zeus regarde tristement ses enfants se déchirer et cherche en vain les Socrate et les Aristote des temps modernes afin qu’ils instillent de la sagesse dans l’esprit des hommes et convertissent leurs cœurs.

Revenus de leurs ambitions et de leurs joies passées, des fantômes humains regardent les êtres brisés dans leur quotidien, emportés par la futilité et l’inconscience, aspirés par un environnement qui n’offre plus de repères et qui piège et piègera encore.
De l’au-delà, Sœur Emmanuelle continue à nous dispenser son sourire complice, nous implorant de ne pas désespérer.

Espérer…

Les croyants puisent sans fin dans les tréfonds de leur foi, expient sans relâche le pêché originel et s’exclament de joie, en chantant leur ardeur messianique.

Les militants s’accrochent aux oripeaux d’idéologies délavées qui n’offrent que champs de ruines, mais affichent, contre toute attente, une émouvante foi du charbonnier.


Les matérialistes poursuivent leur course effrénée et vaine vers les plaisirs artificiels et prônent sans relâche une consommation irréfléchie. Bienheureux soient-ils.

Au-delà de ces évasions stériles, de ces chimères qui donnent des béquilles aux manchots, sans doute y-a-t-il plus fort encore, ce quelque chose qui nous permet d’afficher l’Humanité dont nous avons le privilège d’être les porteurs : la quête de sens dans nos actes, la responsabilité qu’il convient de tirer de nos erreurs, l’Amour vrai de 2 êtres unis par leur Promesse, l’inlassable dialogue avec l’autre, le respect dû à la différence, et la perception magique du regard d’un enfant.

Un enfant… Un enfant envers lequel il nous appartient de prodiguer ce que nous avons de meilleur. Un enfant qui nous permet encore et toujours d’espérer. Un enfant qui donne toute sa signification au beau mot de Transmission et qui nous renvoie à nos devoirs.
Les enfants ? Notre part d’éternité ici bas.
Joyeux Noël à tous, dans l’Amour et dans la Paix.