C’est le printemps
Les bourgeons craquellent pour donner la vie, les couleurs irriguent prairies et massifs, le gris de l’hiver cède sous les assauts du vert, les tulipes, fleurs belles et éphémères, déploient toutes leurs palettes colorées. C’est le printemps.
La vie renaît après la froidure qui a emprisonné les corps. Le manteau froid de l’hiver qui a maintenu captif la nature capitule. Un nouveau cycle de vie commence.
Seules quelques âmes tristes contemplent avec morosité la gaieté revenue. Plongés dans les ténèbres, des inconséquents et des « peine à jouir » maintiennent leur froide arrogance. Trop de nos contemporains ne savent ou ne peuvent voir les multiples jaillissements de lueurs dans leur obscurité intérieure. Trop de moments de grâce, brefs comme des clignements de paupières et précieux parce que périssables, sont ignorés alors que la lumière revient.
Louons les couleurs qui s’offrent à nous, sachons percevoir la
rieuse mélopée des innombrables bienfaits de l'existence. Croquons la vie revenue, puisons y la puissance de ses joies, enivrons nous de son suc, sans cesse à redécouvrir.
Le printemps est là, l’optimisme et l’Amour renaissent. La sève monte pour abreuver notre être… jouissons de la vie. C’est la saison de tous les espoirs.
« C’est l’Printemps », chante le gouailleur Pierre PERRET, ajoutant facétieux « Pinocchio qui voit que sa bébête s’allonge autant que son pifométre renverse les chaises en pleurant » … et la pauvre Blanche Neige, quant à elle, « est fatiguée pauvrette » des excès des nains, fougueux comme des pur-sang.
Louons les couleurs qui s’offrent à nous, sachons percevoir la
rieuse mélopée des innombrables bienfaits de l'existence. Croquons la vie revenue, puisons y la puissance de ses joies, enivrons nous de son suc, sans cesse à redécouvrir.Le printemps est là, l’optimisme et l’Amour renaissent. La sève monte pour abreuver notre être… jouissons de la vie. C’est la saison de tous les espoirs.
« C’est l’Printemps », chante le gouailleur Pierre PERRET, ajoutant facétieux « Pinocchio qui voit que sa bébête s’allonge autant que son pifométre renverse les chaises en pleurant » … et la pauvre Blanche Neige, quant à elle, « est fatiguée pauvrette » des excès des nains, fougueux comme des pur-sang. Oui, la sève monte et les jours croissent... Les jupes, elles, vont raccourcir, les regards polissons vont se multiplier, les terrasses des cafés vont retrouver leur animation, l’heure d’été sera ponctuelle, les fiancés vont fêter Pâques avant les Rameaux, les pia 
fs vont piaffer, les cloches pascales gâteront les petits, les enfants vont rire sous la pluie du soleil et les belles seront encore plus belles. Belles, Belles…
Ce jour là, fidèle à une tradition familiale, mes enfants vont
entonner : « Les filles sont jolies dès que le printemps est là… ». Pour ma part, amoureux de la vie, et optimiste par tempérament, je sais pertinemment qu’elles le sont tout au long de l’année…
Il suffit de mettre sans cesse du printemps dans son cœur. Et de renaître chaque jour pour vivre une nouvelle aventure.
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