Toujours Eddy qui nous rappelle...
Eddy Mitchell était la semaine dernière à Bordeaux. Une fort bonne idée que cette escale ponctuant sa longue chevauchée dans les plaines et les montagnes de France.
Il y avait salle comble à la Patinoire, avec un public qui a tenté de nous faire croire qu'on aurait pu vieillir avec lui...
Le chanteur des Chaussettes Noires, le fort sympathique Schmoll, nous a entraîné dans une jolie ballade de 2 heures, et nous a fait revisiter une musique riche d'influences diverses qui a joliment coloré notre soirée.
Rock, blues, soul, tendresse et humour, rythme enlevé et enjôleur, Eddy Mitchell a su créer un climat de connivence et d'émotion avec un auditoire sagement conquis.
Sa voix chaude provenant d'un organe mâchant sans doute un éternel chewing-gum, son jeu de scène rodé avec ses excellents musiciens, un ensemble de cuivres étincelants, nous ont rappelé que le chanteur est toujours doté d'une belle vitalité et d'un grand professionnalisme qu'il exprime avec talent.
Tantôt rocker à la gestuelle savamment retenue, crooner dégingandé générant des arabesques calculées avec ses bras qui sondent le vent, gentleman select issu d'un club anglais se pavanant dans son costume trois pièces, vieux cow-boy solitaire à la recherche de sa monture, ou encore Fletcher Christian dans les "Révoltés du Bounty", il nous a régalé avec Daniela, "La route de Memphis", "Toujours un coin qui me rappelle", "Couleur menthe à l'eau"... bref, des morceaux qui font partie de notre enfance, de notre vie et que l'on s'est souvent surpris à fredonner.
... Sans oublier "Pas de Woogie Boogie", texte qui chante particulièrement à nos oreilles, alors que le Pape vient enfin de réaliser que le préservatif ne pouvait se mettre à l'index...
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