dimanche 29 juin 2008

Tu feras comme le soleil


LA VIE TOUJOURS
Les pas s'incrustent dans le sable, dessinant l'éphémére empreinte des souvenirs heureux, les timides contours des bonheurs perdus. Futilité des errements humains qui cassent des constructions que l'on voulait éternelles.

Le poète a toujours raison: "Le bonheur est un astre volage"...
Sur cette plage résonnèrent les serments d'Amour, les regards passionnés, les clignements d'yeux complices, les échanges fervents de sincérité et de tendresse, les calins suaves, les rires simples et éclatants des enfants, la chaleur des corps enfiévrés et guidés par l'élan naturel de deux coeurs unis.

Làs ! Une folle marée a tout emporté, laissant derrière elle deux naufragés tristement bercés par les cliquetis des mâts qui résonnent toujours sous les assauts du vent. Leur lancinant tintamarre se joint au tumultueux vacarme des coeurs. Et le sel des larmes se fond dans les embruns marins, emportés vers le large infini. Les larmes et l'océan unis à jamais, amère dilution d'une belle épopée amoureuse.

Désormais, chacun va aller, doit aller à son pas, à son rythme, sachant que ce qui fut ne sera plus. Plus jamais.

Désormais, chacun sera entraîné par le tourbillon de la vie, pour épouser l'avenir et créer un demain.

Et redonner des couleurs dans l'impossible oubli.

Isolé dans le froid désert du désamour, l'être blessé se dresse. Ses racines puisent encore la vie. Le soleil se lévera demain.

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